Description
Pour une région qui abrita jusqu’à 28 distilleries, le Campbelltown fait aujourd’hui triste mine. L’ancienne « capitale mondiale du whisky » n’abrite plus que trois d’entre elles : Glengyle, Glen Scotia et donc Springbank. Cette dernière est la plus connue des trois et produit trois malts différents, Longrow, un whisky tourbé, Hazelburn et Springbank.
Springbank possède une solide réputation auprès des consommateurs. Leur minutie dans la fabrication et surtout le fait de contrôler entièrement la totalité du processus de fabrication les ont amenés aux trois whiskies de grande qualité qu’ils distillent aujourd’hui. Car Springbank sait cultiver sa différence. Sur son 10 ans, les derniers batches nous ont livré un whisky fort en fruit, huileux et gourmand. Un vrai plaisir à boire pour un budget à la portée de tous.
Au nez on voit tout de suite un profil riche et atypique. On remarque en premier la note métallique et la légère tourbe entre caoutchouc et hydrocarbure. On retrouve également un peu de fraise et de citron puis de la cire et un coté très minéral. On a bien quelques notes herbacées, très légères.
En bouche, l’attaque est épicée avec une belle influence du fût. On revient ensuite sur les notes fruitées du nez ainsi que la cire. A noter que la tourbe se laisse bien plus sentir en bouche mais reste dans l’esprit gras et légèrement empyreumatique. Elle évolue ensuite sur la cendre et reste très minérale.
La finale est presque saline, avec quelques fruits et une note de poivre. Des épices et une belle note minérale closent le spectacle.
Un incontournable, tout simplement. Un style certes atypique mais d’une distillerie qui a su garder son identité intacte malgré sa différence, à l’image de Ben Nevis. Pour une cinquantaine d’euros, rares sont ceux qui égalent une telle qualité ou même une telle originalité. Je recommande fortement.
Volume d’alcool par litre : 46%
Contenance de la bouteille : 70cl